L’association Villae Naevae est née des préoccupations d’un groupe de personnes inquiètes de l’avenir de Villa Nueva del Rio y Minas et de sa région. Il s’agit d’une organisation sans but lucratif dont les objectifs sont les suivants :
1
Promouvoir la connaissance et diffuser le potentiel touristique de la zone.
2. promouvoir la recherche documentaire historique et patrimoniale dans la région.
Diffuser les aspects culturels liés au tourisme.
4. promouvoir une diversification économique compatible avec la durabilité du développement et la consolidation de la population.
5. faire connaître les avantages socio-économiques, environnementaux et d’intégration qui peuvent résulter du développement du tourisme.
6. promouvoir les activités sportives dans l’environnement naturel.
Pour atteindre les objectifs fixés, l’association organise les activités suivantes :
1.celles liées à la conservation, la préservation et l’enrichissement des archives historiques.
2.celles visant à promouvoir la recherche et les études socio-économiques en relation avec le développement du tourisme.
3. La publication et l’édition à travers différents moyens de diffusion des contenus avec les objectifs de l’association.
4
Ceux qui visent à promouvoir le tourisme, la culture et les activités dans l’environnement culturel.
Analyse :
Une analyse de la situation générale de la région de la Vega Alta de Séville révèle les aspects et les déficiences suivants :
1. perte systématique de la population.
2. faible taux de natalité.
3. le manque de tissu commercial.
4. manque d’initiatives associatives productives. 5.
Manque d’infrastructures.
6. mécanisation rurale généralisée. 7.
7. monocultures.
8. perte de sols.
9. désenchantement de la population.
10. la contamination des aquifères.
11. le manque de confiance dans l’administration.
12. chômage, émigration.
Cependant, nous observons de hautes potentialités de la zone qui peuvent lui permettre de se développer et de trouver des sources d’emploi si les administrations protègent et unifient leurs efforts, en mettant de côté les localismes et les intérêts partisans et/ou personnels, afin que ces initiatives bénéficient du soutien social nécessaire pour pouvoir faire PLAN DE DESARROLLO RURAL DE LA COMARCA VEGA ALTA DE SEVILLA et que nous comprenions qu’elles le sont :
1
Promouvoir le commerce.
2. promouvoir la construction intégrée dans l’environnement.
3. promouvoir l’hôtellerie et la restauration.
4. promouvoir le secteur de la restauration et la gastronomie locale.
Améliorer les systèmes de transport.
Améliorer l’environnement.
7. promouvoir l’artisanat local.
8. récupérer et analyser le patrimoine documentaire et architectural.
9.étudier et publier des brochures ou des magazines.
10. Améliorer la signalisation de la zone.
Dans ce cas, des mesures importantes sont prises en la matière, en améliorant les canaux de communication entre les différentes administrations et dont les résultats commencent déjà à être entrevus et qui nous permettent de penser avec optimisme que l’avenir, si nous en profitons, peut être satisfaisant et à partir de là, nous proposons aux différentes administrations un projet de
“DIVERSIFICATION ET DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUES” pour la région de VEGA ALTA DE SEVILLA.
PROJET
LEGENDE :
1.A1. Action I (voie piétonne romaine).
2.A2. Action 2 (arrêt des chemins de fer)
3.A3. Action 3 (Musée de la mine).
4.A4. Action 4 (arrêt des chemins de fer).
5.A5. Action 5 (Reforestation de la forêt galerie).
6.A6. Action 6 (nettoyage du limon).
7.A7. Route d’Arenillas.
8.A8. Entrepôt de stockage (cale sèche).
9.P1. Point d’accostage (embranchement ferroviaire).
10.P2. Point d’accostage (à Villanueva del Río).
11.P3. Point d’accostage (à Alcolea del Río).
Projet de diversification économique et de développement durable de la région de Vega Alta del Guadalquivir.
Las Minas, Villanueva et Alcolea del Río.
Dans cette section, nous avons l’intention de développer un accord de collaboration entre les municipalités de la région et l’Université de Séville.
La rédaction de l’accord avec l’Université.
Selon l’interprétation de cette association, le projet doit avoir trois lignes générales d’action : le développement local et les infrastructures, le patrimoine naturel et le patrimoine historique-archéologique (voir tableau).
La première viserait à doter la zone d’une série de structures immobilières pour les services touristiques et la formation du capital humain. Les structures, financées par des fonds publics (régionaux ou locaux), comprennent la réhabilitation des accès aux sites et monuments importants de la région, la réhabilitation des quais RENFE pour le centre d’accueil et l’office du tourisme et la construction des points d’accostage de la galère qui sera construite à l’avenir. En matière de formation, la mise en place des Ateliers-Ecoles est axée sur les métiers traditionnels (maçonnerie, métallurgie, menuiserie, etc.). Il serait intéressant d’inclure dans certains d’entre eux des cours d’archéologie et d’animation socioculturelle, comme service alternatif et pour couvrir la demande éventuelle en matière d’archéologie, de muséologie, de conservation et d’utilisation publique des nouveaux espaces touristiques. De même, un réseau de bénévoles peut être créé parmi les personnes et les associations de la région pour la protection, la diffusion et la garde du patrimoine naturel et historique.
Le deuxième axe d’action serait la protection et la réhabilitation du patrimoine naturel. Les actions spécifiques prévues (parc périurbain sur le domaine de La Lantiscosa, création d’un espace pour la faune et la flore à l’embouchure de la rivière Galapagar et préparation de la berge pour la navigation et l’accostage de la galère) impliquent des investissements importants). Sachant qu’il est prévu de nettoyer le Guadalquivir lui-même et de repeupler la flore hydrophile pour attirer la faune et protéger les tortues, il est prévisible qu’un suivi spécialisé sera nécessaire, peut-être même au-delà du cadre géographique strict. Les actions indiquées nécessitent, à leur tour, des programmes d’utilisation publique et la production de littérature pour la diffusion.
En ce qui concerne le patrimoine historico-archéologique, les principales actions sont plus claires et des actions concrètes ont commencé, telles que l’enlèvement des voies ferrées et des traverses et l’évaluation des machines à vapeur, ainsi que les différents contacts avec la Fundación de los Ferrocarriles Españoles et le Museo del Ferrocarril (Fondation des chemins de fer espagnols et le Musée du chemin de fer). Le potentiel réel de la zone est inconnu, car aucun sondage archéologique n’a jamais été effectué dans les municipalités, et aucune étude historique ou archéologique spécifique n’a été entreprise dans la zone. Si l’initiative la plus spectaculaire est la construction de la galère, elle n’est peut-être pas la plus rentable à moyen terme : le maintien de l’attractivité, de l’accessibilité et de la fréquentation des berges passe par un système plus modeste de visites et de dépenses. Outre la galère, il est prévu d’installer un musée du chemin de fer et un autre musée de la mine, qui tireront parti des structures restantes de Villanueva del Río y Minas et les réhabiliteront, qu’il s’agisse des installations et des puits de la mine ou de l’établissement de La Mina lui-même, qui contient les anciens bâtiments liés aux besoins de la mine (maison du directeur, tribunaux de magistrats, économat, etc.)
Une autre initiative assez spectaculaire est la construction d’un amphithéâtre près du quai d’Alcolea del Río, comme espace pour des spectacles publics et des concerts. Les musées de l’huile d’olive et du miel à Lora del Río ont une composante ethnologique intéressante qui pourrait être un argument pour la justification de nouvelles routes ou de nouveaux lieux d’intérêt (Setefilla, Casa de la Virgen, etc.). Enfin et surtout, la construction d’un musée archéologique régional à Peñaflor garantirait l’engagement des autorités locales à maintenir et à générer un pôle d’activités autour du patrimoine historique.
Afin d’organiser et de structurer l’enchaînement des travaux, je pense que la meilleure approche serait d’établir des plans d’action intégraux. Ces programmes pourraient être intégrés dans l’accord avec l’université sous la forme des plans de travail ci-joints et serviraient d’initiatives de développement local ou régional, en échelonnant les actions en fonction du budget disponible et de manière à ce que les actions puissent être poursuivies même en cas de périodes de transition budgétaire et/ou politique.
Le premier plan d’action intégral serait la récupération des berges du Guadalquivir et de ses affluents. Il serait réalisé dans la zone autour de la rivière et comprendrait les actions suivantes :
1) Délimitation de la zone hydraulique du domaine public du Guadalquivir et de la Ribera de Huésnar, du Galapagar et d’autres cours d’eau. Description et inventaire de ses caractéristiques physiques et mesures pour la restauration, le conditionnement et l’utilisation de la zone. Parallèlement, la prospection spécifique des berges pour la localisation, l’inventaire et la valorisation des poteries, informations à combiner avec celles qui existent dans la bibliographie.
2.- Documentation des emplacements de port pour la cuisine, voire une péniche plus maniable et moins coûteuse, qui peut être maintenue en navigation pour des voyages plus courts et plus fréquents.
2a.- Excavation et reconstruction d’une poterie, à des fins éducatives et de diffusion.
3.- Conception des “chemins de halage”. La délimitation d’un sentier parallèle aux rives du Guadalquivir, d’une largeur d’environ quatre mètres, ainsi que le conditionnement des accès au fleuve (aux jetées de la galère ou aux petits points d’amarrage établis à cet effet) permettront le développement d’activités sportives (dont il existe déjà le précédent des Journées du canoë), de zones de pêche sportive et d’autres de randonnée.
Documentation et construction du théâtre Alcolea, en raison de la position qu’il occupera sur la rive du fleuve, reposant sur la terrasse.
5.-
Mise en place d’un plan d’utilisation et de gestion qui définit les limites d’occupation et d’action dans ces espaces sauvés.
Ces actions pourraient être étendues aux ruisseaux de la région qui se jettent dans le Guadalquivir, en ajoutant les informations obtenues sur les moulins à celles des poteries. De même, la voie verte devrait être poursuivie avec celle qui descend d’El Pedroso pour créer une ceinture verte autour de la zone.
Idéalement, ces actions devraient être menées par des personnes de la région, ayant une expérience suffisante, et par les personnes formées dans les ateliers-écoles. Une plus grande intervention sociale ne doit pas être exclue si un accord est conclu avec les associations de la zone pour leur participation à certaines des activités et pour le travail de diffusion et d’animation socioculturelle du patrimoine.
Un autre plan intégral à développer consisterait à reconnaître et à mettre en valeur les routes et les chemins de l’intérieur (en récupérant les traces des sentiers d’élevage, des voies romaines, des anciens chemins et des routes des minéraux et du bois dans les montagnes).
LES INITIATIVES DE DÉVELOPPEMENT LOCAL.
Développement local
1.- Ateliers scolaires.
2.- Archiviste.
3.- Les moniteurs socioculturels.
4.- Réseau de bénévoles.
5.- Réhabilitation de l’accès aux sites de Munigua/Setefilla/Arva.
6.- Points d’amarrage de la cuisine.
7.- Centre d’accueil touristique.
Office du tourisme.
Patrimoine naturel
1. – Parc Galapagar.
2. – Parc Lantiscosa.
3.- Riverside de Huésna.
4.- Récupération de la berge dans les quatre communes.
5.- Voie verte le long de la rivière ***.
6.- Programme d’utilisation publique pour l’ensemble de la zone.
Patrimoine historique-archéologique * 1.
1.- Ecomusée Ferro-mining.** 2.
2.- Théâtre d’Alcolea del Río.
3.- Musée archéologique régional de Peñaflor.
4.- Programmes de diffusion des sites archéologiques.
5.- Route ethnographique : huile et miel (Lora del Río).
6.- Documentation de la cuisine et des ports.
*La première action à mener est la prospection archéologique des communes.
** Il serait peut-être bon d’envisager un écomusée qui comprendrait l’itinéraire du train et de la mine, en passant par le village de La Mina lui-même, constituant ainsi un réseau thématique plus attrayant que la simple visite d’un espace clos ou la promenade dans le puits de mine. Elle pourrait inclure une promenade dans le puits 5.
*** Cette route devrait rejoindre celle qui descend de El Pedroso, et essayer de rejoindre la route de Munigua, si la route n’est pas trop longue.
Il est très important que les initiatives (et donc les investissements) soient réparties le plus équitablement possible entre les quatre municipalités afin d’éviter les tensions internes, de répartir les possibilités de développement et d’éviter de surcharger les zones naturelles.
Et nous ne devons pas oublier nos voisins naturels, Tocina, Pedroso et Cantillana, que depuis cette Association nous avons l’intention d’unir nos efforts pour une plus grande participation afin que tous bénéficient à moyen et long terme, permettant ce développement pour notre “habitat”.