Ayuntamiento de Alanís

Camino da Santiago di la Frontera : Alanís – Guadalcanal

Introducción

La frontière de Grenade ou la bande mauresque et le prieuré Santiaguista de San Marcos de León ont formé et établi l’ancienne route jacobéenne du Camino de la Frontera. À la fin de la période médiévale, il existait entre les deux Andalousies un élément de séparation politique et physique : la frontière. Cela faisait partie du schéma militaire et diplomatique compliqué établi entre les royaumes chrétiens de Séville et le royaume nasride de Grenade, en ce sens, il n’y a aucune raison de penser à une situation guerrière permanente. Les institutions typiques de la frontière étaient les “alfaqueques” et les “fieles del rastro”, les premiers se consacrant au sauvetage des captifs et les seconds à la poursuite des hors-la-loi. Il semble que les deux corporations, à la fin de l’époque médiévale, gardaient les routes entre les forteresses et protégeaient les voyageurs et les passants. Parallèlement, les ordres militaires d’Alcántara, de Calatrava et de Santiago ont défendu ces voies de communication et ces bastions dans les régions montagneuses actuelles de Morón, Osuna et Estepa, respectivement.

Les villes sévillanes situées le long du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle sont liées au Camino de la Frontera en raison de leur appartenance à l’ancienne bande mauresque et de la relation étroite entre nombre d’entre elles et Saint-Jacques-de-Compostelle, comme en témoigne la confluence avec le prieuré léonais de Saint-Jacques dans la commende jacobéenne d’Estepa, où le Camino de la Frontera est également devenu le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Selon les chroniques et les légendes, l’apôtre saint Jacques le Majeur aurait prêché à Osuna et dans ses environs avant l’an 43. Le Chemin de la Frontière converge à Olvera (Cadix) avec la Vía Serrana et à Los Santos de Maimona (Badajoz) avec la Vía de la Plata”.

Información

Ruta

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